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Gracilaria apiculata and G. flabelliformis (Gracilariaceae, Rhodophyta): restoring old names for common tropical western Atlantic species, including the recognition of three new subspecies, and a replacement name for “G. lacinulata”1

Carlos Frederico D. GURGEL, Suzanne FREDERICQ & James N. NORRIS

en Cryptogamie, Algologie 25 (4) - Pages 367-396

Publié le 26 novembre 2004

Gracilaria apiculata and G. flabelliformis (Gracilariaceae, Rhodophyta): restoring old names for common tropical western Atlantic species, including the recognition of three new subspecies, and a replacement name for “G. lacinulata”1

Gracilaria flabelliformis et G. apiculata (Gracilariaceae, Rhodophyta): restauration d’anciens noms pour les espèces communes de l’Atlantiques tropical occidental, avec reconnaissance de trois nouvelles sous-espèces, et un nouveau nom pour “G. lacinulata”. Le genre Gracilaria (Gracilariales, Rhodophyta) est depuis longtemps un des groupes d’algues rouges dont la taxinomie est un perpétuel défi ; ceci est dû au grand nombre d’espèces, au petit nombre de caractères distinctifs et à une grande plasticité morphologique des caractéristiques reproductrices et végétatives. Récemment, des phylogénies basées sur l’analyse des séquences d’ADN du gène chloroplastique rbcL ont résolu de nombreuses questions systématiques dans le genre. La présente étude fournit une phylogénie construite à partir de l’analyse du gène rbcL de la lignée la plus dérivée de Gracilaria sensu stricto, cet ensemble contenant l’espèce type du genre, G. bursa-pastoris. Dans ce clade, deux espèces peu connues et passées inapercues de Gracilaria : G. flabelliformis et G. apiculata, sont apparues comme deux taxons du genre, très communs dans l’Atlantique tropical occidental. Gracilaria apiculata appartient au complexe G. cervicornis, un clade compose d’espèces très ramifiées avec des axes principaux de section circulaire à aplatie. G. flabelliformis, en revanche, appartient à un clade composé seulement d’espèces atlantiques aplaties. Pour chacune de ces espèces, des phénotypes extrêmement distincts ont été observés dans notre circonscription des taxons ; il sont décrits comme de nouvelles sousespèces pour chacune desquelles une caractérisation détaillée est donnée : G. flabelliformis subsp. aionana subsp. nov., G. flabelliformis subsp. simplex subsp. nov., G. apiculata subsp. candelabriformis subsp. nov., et G. isabellana nom. nov., pour remplacer G. lacinulata (Vahl) Howe, un homonyme de G. lacinulata (Kützing) Piccone.


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