
Le registre fossile fournit des données empiriques directes pour la compréhension des patrons et processus macro-évolutifs. Il est bien connu que des biais inhérents à l’enregistrement fossile peuvent brouiller les analyses de ces données. Des variables de substitution des biais d’échantillonnage ont été utilisées comme covariables dans des modèles de régression pour vérifier la présence de tels biais. Des approximations comme le dénombrement des formations sont associées à la paléobiodiversité, mais elles sont insuffisantes pour expliquer la dispersion des espèces en raison d’un défaut de contexte géographique. Ici, nous élaborons un substitut de biais d’échantillonnage qui incorpore de l’information géographique, et nous le testons sur une étude de cas de biogéographie sur les premiers tétrapodomorphes. On utilise des modèles phylogéographiques bayésiens récemment développés et un nouvel arbre de synthèse des premiers tétrapodomorphes pour estimer les taux de dispersion et les localisations d’habitats ancestraux. Nous obtenons des preuves solides de ce que le biais d’échantillonnage géographique explique les radiations supposées dans le taux de dispersion (radiations adaptatives potentielles). Notre étude met l’accent sur la nécessité de tenir compte des biais de l’échantillonnage géographique dans les analyses macro-évolutives et phylogénétiques, et fournit une approche pour tester leur effet.
Biais d’échantillonnage, registre fossile, biogéographie, phylogénétique, macro-évolution, sortie de eaux chez les Tétrapodomorphes