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The species recognition hypothesis explains exaggerated structures in non-avialan dinosaurs better than sexual selection does

Kevin PADIAN & John R. HORNER

en Comptes Rendus Palevol 13 (2) - Pages 97-107

Publié le 28 février 2014

L’hypothèse de la reconnaissance de l’espèce explique mieux que la sélection naturelle des structures exagérées chez les dinosaures non aviens

Certaines hypothèses ont été proposées pour expliquer des « structures bizarres » chez les dinosaures ou chez d’autres animaux disparus (par exemple fonction mécanique, différentes sortes d’affichage intra- et interspécifique). Des preuves et tests récents pour une reconnaissance de l’espèce en tant que facteur déterminant de ces structures ont été proposés, en particulier comme alternative aux hypothèses traditionnelles de sélection sexuelle et de fonction, mais ont été un échec. Les avocats de la sélection sexuelle et de la fonction mécanique ont avancé des hypothèses non testées, affirmant que la reconnaissance de l’espèce ne peut constituer un processus important au cours de l’évolution. Nous présentons ces affirmations et montrons qu’elles sont fondées sur une lecture erronée des preuves et de la littérature antérieure. Nous admettons aussi qu’il y a eu historiquement différentes définitions de la sélection sexuelle, qui ont gêné la compréhension du phénomène d’attraction et de choix du partenaire dans son ensemble. En particulier, chez les animaux fossiles, il est impossible d’accepter quelque hypothèse que ce soit de défaut (ou de manque) qui ne requière de preuve ou de test pour l’établir.


Mots-clés :

Sélection sexuelle, Reconnaissance de l’espèce, Évolution, Dinosaures

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