Spatial Distribution and Substrate Preferences of Bryophyte Species in Mangrove Ecosystems of the East Coast of Marajó Island, Brazil

Nous avons évalué la composition des bryophytes entre les zones marginales et intérieures, et leur répartition spatiale dans l’écosystème des mangroves. Nous avons également déterminé la composition des bryophytes dans les mangroves brésiliennes. Pour calculer la composition entre zones, nous avons utilisé la richesse spécifique, la densité, l’indice de Shannon-Wiener, la régularité de Pielou, l’analyse des similarités et les espèces indicatrices. Nous avons calculé l’expression sexuelle, les guildes de tolérance à la lumière et le type de substrat colonisé entre les zones en utilisant une ANOVA bidirectionnelle. Nous avons compilé des articles floristiques avec des listes d’espèces de bryophytes présentes dans d’autres mangroves et nous avons calculé la similarité entre les zones avec l’indice Jaccard et l’UPGMA. Nous avons recensé 12 espèces réparties dans 136 occurrences, incluant 11 espèces (64 occurrences) présentes dans la zone marginale et sept (72 occurrences) à l’intérieur des terres. Nos analyses ont montré que la richesse spécifique, la densité, l’indice de Shannon et la régularité de Pielou ne présentaient pas de signification statistique entre les zones. Nous avons observé que 25 % des espèces monoïques ne présentent pas d’expression sexuelle, contre 57,14 % des espèces dioïques. Sept espèces sont généralistes et quatre sont des spécialistes du soleil, la richesse et la densité variant considérablement selon les guildes de tolérance à la lumière. L’écorce des arbres vivants était le substrat le plus colonisé, mais la richesse moyenne en espèces entre les différents types de substrats ne varie pas de manière significative, tandis que la densité moyenne des espèces par substrat colonisé montre une différence significative entre les épixyles et les termitières. La différence dans la composition des espèces entre les mangroves de l’île de Marajó et de l’État de São Paulo souligne le rôle des filtres environnementaux dans la sélection de l’assemblage d’espèces dans l’écosystème.