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L'emploi des animaux sauvages dans la fabrication des arômes, et plus particulièrement les fixateurs animaux en parfumerie

Marie-Christine GRASSE

fr Anthropozoologica HS (1) - Pages 453-460

Publié le 01 septembre 1993

Cet article est tiré de la thématique Exploitation des animaux sauvages à travers le temps

Parmi les milliers de matières premières usitées en parfumerie, plusieurs sont d'origine animales. Ces produits odorants sont surtout utilisés comme fixateurs de parfum, tels l'ambre gris, concrétion intestinale du cachalot, le castoréum, sécrétion de la région anale du castor, la civette, provenant de la poche anale de l'animal, ou encore le musc, fourni par le Chevrotain porte-musc. De plus, si l'on considère la cosmétologie, l'éventail s'élargit encore ; on utilise en effet de nombreux organes de mammifères : extraits de placenta, muscles de duodénum (de veau, de porc), mais aussi des enzymes ... Parmi les substances animales, on peut également citer les produits de l'abeille (miel, cire jaune, gelée royale), la graisse de laine de mouton, des huiles de vison ou de foie de poisson. S'ils sont tous aussi importants les uns que les autres, nous nous attacherons davantage ici au musc, substance plus mystérieuse et plus recherchée.


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