Le littoral balouche permet de capturer en abondance des poissons de forte taille appartenant aux espèces communes des côtes basses et lacunaires. La richesse marine compense ainsi la forte aridité du rivage et permet d'obtenir, avec des moyens peu sophistiqués, d'impressionnantes quantités de protéines d'origine animale. Celles-ci sont actuellement destinées aux zones habitées du Makran central ou de Karachi (et parfois même de Sri Lanka) et sont consommées dans des espaces humains fort éloignés de l'habitat naturel des poissons marins. La découverte récente, par la mission archéologique française au Makran, d'aires de découpe de poissons datant de l'époque harappéenne, montre l'ancienneté de telles pratiques le long de cette côte, connue à l'époque classique comme la "côte des Ichtyophages".
Poissons, salaisons, Balouchistan, Harappéen, ichtyophages.