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rbcL analysis supports the tribe Gymnothamnieae Kajimura (Ceramiaceae, Rhodophyta)

Christine A. MAGGS & Lynne M. MCIVOR

en Cryptogamie, Algologie 23 (3) - Pages 263-274

Publié le 30 août 2002

L’analyse de la rbcL conforte la tribu des Gymnothamnieae Kajimura (Ceramiaceae, Rhodophyta)

La tribu des Gymnothamnieae Kajimura a été proposée pour le genre monospécifique de céramiacée Gymnothamnion J.Agardh, placé auparavant soit dans les Ptiloteae Cramer soit dans les Antithamnieae Hommersand. Un isolat à bisporocystes de G. elegans (Schousboe ex C.Agardh) J.Agardh provenant du Maroc ne forme que des bisporocystes en culture. Les cellules uninucléées et les sporocystes plus petits que ceux des tétrasporophytes suggèrent que les bisporophytes pourraient être haploïdes comme chez un autre membre des Ceramiaceae, Aglaothamnion diaphanum L’Hardy-Halos et Maggs. Les analyses phylogénétiques du gène de la grande sous-unité de la rubisco (rbcL) chez Gymnothamnion et les représentants de huit autres tribus des Ceramiaceae confirment que le retrait de Gymnothamnion des Ptiloteae et des Antithamnieae était bien justifié. Alors que toutes les tribus avec deux ou davantage de représentants sont modérément ou solidement résolues dans nos analyses, Gymnothamnion ne forme de clade solide avec aucun autre taxon. L’analyse des séquences de la rbcL n’a pas permis de résoudre les liens de parenté entre les tribus, probablement en raison du niveau de divergence important qui existe entre les séquences et qui induit de la saturation. En plus des caractères de la reproduction précédemment décrits et interprétés comme primitifs, G. elegans montre un caractère végétatif primitif et il est suggéré que Gymnothamnion pourrait être un des taxons le plus à la base de ceux qui sont actuellement inclus dans les Ceramiaceae.


Mots-clés :

Algues rouges marines, bisporocystes, Ceramiaceae, cycle de vie, morphologie, rbcL, systématique moléculaire

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