Thalassinoides horizontalis Myrow, 1995 from the Middle-Upper Ordovician shallow marine siliciclastics of Iran (Lashkerak Formation)

Les Thalassinoides Ehrenberg, 1944 sont des structures bioturbationnelles relativement courantes dans les successions marines carbonatées peu profondes du Paléozoïque précoce. Les références à cet ichno­genres dans les formations siliciclastiques du même âge sont beaucoup plus rares. Dans la formation ordovicienne de Lashkerak, qui se développe dans les montagnes de l’Alborz central, en Iran, Thalassinoides est une trace fossile commune dans les environnements du complexe de la surface littorale dominée par les vagues et de la barre de l’embouchure d’un delta dominé par les cours d’eau. Nous comparons les réseaux de ramification de l’Ordovicien moyen à supérieur de l’unité 2 de la formation de Lashkerak avec l’ichnospèce Thalassinoides horizontalis Myrow, 1995, en soulignant l’orientation presque entièrement parallèle au litage, la ramification régulière et l’absence de constrictions et de renflements. Les halos éodiagénétiques développés à partir de parois tapissées de mucus, ou par changement du tissu sédimentaire d’origine, typiques de cet ichnotaxon et d’autres ichnotaxons de Thalassinoides dans des environnements carbonatés, ne sont pas trouvés dans les grès. Les labyrinthes presque polygonaux de la formation de Lashkerak sont également comparés au Protopaleodictyon aitkeni Morgan, Henderson & Pratt (2019) récemment érigé, considéré comme un graphoglyptide géant à un stade précoce de l’évolution de ces formes dans les environnements marins peu profonds. Les deux traces fossiles sont similaires en termes de morphologie, de taille, de préservation, d’ichnofaciès et de fonction interprétée, ce qui fait de P. aitkeni un synonyme junior de Thalassinoides horizontalis.