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Histology of Polypterus senegalus fin rays revisited

Louise ZYLBERBERG & François Jean MEUNIER

en Comptes Rendus Palevol 12 (4) - Pages 203-210

Publié le 31 mai 2013

Révision de l’histologie des rayons de nageoires de Polypterus senegalus

La présente étude histologique comparée des nageoires pectorales, caudales et anales d’un polyptéridé, Polypterus senegalus, révèle la présence d’une couche de dentine située entre les plaques de ganoïne et le tissu osseux des lépidotriches des trois catégories de nageoires observées. L’importance de cette couche de dentine varie selon les nageoires, comme c’est le cas des plaques de ganoïne. La couche de dentine est parcourue par un réseau de fins canaliculi vermiformes et ramifiés, qui atteignent la couche de ganoïne et peuvent s’y insinuer, comme c’est le cas dans les écailles. Dans les lépidotriches, la couche de dentine repose directement sur le tissu osseux, alors que dans les écailles, la dentine est déposée sur l’isopédine, une structure en contreplaqué. Une autre différence entre les écailles et les lépidotriches réside en la présence d’actinotriches, bâtonnets collagéniques, fusiformes, non minéralisés, situés à la pointe des nageoires. Une ontogenèse avec différenciation d’actinotriches n’a pas d’équivalent au cours de la formation des écailles. En dépit de certains caractères structuraux communs aux lépidotriches et aux écailles, nos observations étayent l’hypothèse de Schaeffer (1977) , selon qui « les écailles et les lépidotriches sont des manifestations d’un même système morphogénétique à l’origine de formes variées ».


Mots-clés :

Polypterus, Lépidotriche, Écaille, Dentine, Ganoïne

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