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Redescription of Iphione ovata Kinberg, 1856 and confirmation of its Indian Ocean-Eastern Pacific distribution (Annelida, Aphroditiformia, Iphionidae)

Christina N. PIOTROWSKI, Holly BOLICK, Leslie HARRIS, Gustav PAULAY, Luis F. CARRERA-PARRA & Sergio I. SALAZAR-VALLEJO

en Zoosystema 46 (1) - Pages 1-22

Publié le 30 janvier 2024

Redescription d’Iphione ovata Kinberg, 1856 et confirmation de sa distribution dans l’océan Indien et l’Océan pacifique (Annelida, Aphroditiformia, Iphionidae).

Iphione Kinberg, 1856 comprend des espèces de polychètes à écailles des mers tropicales qui vivent dans les fonds rocheux, souvent sur la surface inférieure des débris coralliens ou des rochers, et qui ressemblent superficiellement à des chitons. L’espèce la plus largement distribuée est I. ovata Kinberg, 1856, décrite à l’origine de Hawaii et recensée depuis la mer Rouge et l’océan Indien jusqu’à l’ouest du Mexique dans le Pacifique oriental. Une espèce similaire, I. spinosa Kinberg, 1858, a été décrite d’Afrique du Sud sur la base d’un seul spécimen qui diffère de l’espèce Hawaiienne I. ovata par les macrotubercules de ses écailles, moins nombreux et plus gros. L’étude de plus de 100 spécimens de différentes tailles et provenant de diverses localités nous a permis de clarifier la variabilité ontogénétique chez I. ovata. Certains spécimens étudiés de la mer Rouge à Hawaii et au sud-est de la Polynésie ont été séquencés pour la cytochrome c oxydase I et la variation génétique d’I. ovata était confinée à une seule lignée génétique, confirmant la large aire de répartition de l’espèce et l’absence de lignées cryptiques. Sur la base des données disponibles, nous confirmons la large distribution d’I. ovata le long des océans Indien et Pacifique et incluons comme synonymes juniors I. spinosa et I. reticulata Amoureux, Rullier & Fishelson, 1978, décrite à l’origine de la mer Rouge sur un seul juvénile de petite taille. Une clé d’identification de toutes les espèces d’Iphione d’Hawaii est incluse.


Mots-clés :
Morphologie, écailles, macrotubercles, COI-séquences, variabilité
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