Zoosystema
43 (9) - Pages 155-162L’étude des monogènes parasites branchiaux de 20 spécimens de Clarotes laticeps (Rüppell, 1829) (Siluriformes, Claroteidae) capturés avec des filets maillants dans la rivière Bagoué (Côte d’Ivoire) a révélé la présence de deux nouvelles espèces du genre Protoancylodiscoides Paperna, 1969 : Protoancylodiscoides essetchii n. sp. et Protoancylodiscoides ivoiriensis n. sp. Ces nouvelles espèces diffèrent des autres espèces de Protoancylodiscoides déjà décrites sur des hôtes de la famille des Claroteidae Risch, 1986 par la morphologie de l’organe copulateur pour P. essetchii n. sp. et dans la morphologie des crochets dorsaux et ventraux pour P. ivoiriensis n. sp. Protoancylodiscoides essetchii n. sp. diffère de P. mansourensis El-Naggar, 1987, P. auratum Bassock Bayiha, Nack & Pariselle, 2016, P. combesi Bassock Bayiha, Nack & Pariselle, 2016 et P. valentini Bassock Bayiha, Nack & Pariselle, 2017 par : 1) un pénis filiforme beaucoup plus court chez P. essetchii n. sp. (154,4 vs 325, 180, 228, 482 µm respectivement chez P. mansourensis, P. auratum, P. combesi et P. valentini) ; 2) un vagin en forme de V chez P. essetchii n. sp. ouvert dans sa partie distale et qui présente une seule spire dans sa partie proximale vs plusieurs spires chez P. mansourensis (4 à 5), P. combesi (2 à 3) et P. valentini (3 à 4). P. ivoiriensis n. sp. diffère de ses congénères précédemment décrits, par la morphologie des crochets dorsaux et ventraux et par l’absence d’un onchium dans le hapteur. Les crochets dorsaux très grands ne présentent pas une garde courbée dans la partie terminale, les ventraux, contrairement aux autres espèces, se caractérisent par une longue garde et un long manche bien différenciés.
monogènes, Protoancylodiscoides, Afrique, Clarotes, espèces nouvelles
