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Annotated checklist of bats (Mammalia: Chiroptera) of Mount Cameroon, southwestern Cameroon

Aaron MANGA MONGOMBE, Eric Moise BAKWO FILS & Joseph Lebel TAMESSE

en Zoosystema 42 (24) - Pages 483-514

Publié le 24 septembre 2020

Liste annotée des chauves-souris (Mammalia : Chiroptera) du mont Cameroun, sud-ouest du Cameroun

Le mont Cameroun est une zone prioritaire pour la conservation de la biodiversité, compte tenu de sa grande richesse spécifique et de son endémisme pour de nombreux taxons. À ce jour, sa chiroptérofaune est encore mal connue. Le but de cet article est de fournir une liste actualisée de la faune de chiroptères du mont Cameroun sur la base de nos propres données de terrain, des données précédemment publiées et des données de collections muséales. Des précisions sur les publications et les statuts de conservation sont également fournies pour chaque espèce. Au cours de nos études de terrain (2016-2018), 613 individus appartenant à 21 espèces ont été récencés. Parmi elles, trois espèces sont nouvelles pour la région : Mops (Xiphonycteris) nanulus J. A. Allen, 1917, Mops (Xiphonycteris) thersites (Thomas, 1903) et Glauconycteris egeria Thomas, 1913. Ces nouvelles signalisations portent à 38 le nombre d’espèces de chauves-souris connues dans la région du Mont Cameroun, appartenant à sept familles. Il s’agit des Pteropodidae Gray, 1821 (onze espèces), Hipposideridae Gray, 1821 (six espèces), Rhinolophidae Gray, 1825 (trois espèces), Miniopteridae Dobson, 1875 (trois espèces), Vespertilionidae Gray, 1821 (sept espèces), Nycteridae Van der Hoeven, 1855 (cinq espèces) et Molossidae Gervais, 1856 (trois espèces). Nous avons également observé que 23,7 % des chauves-souris de la région sont frugivores (neuf espèces), 71,1 % sont insectivores (27 espèces) et 5,3 % sont nectarivores (deux espèces). De plus, en raison du taux croissant de déforestation dans la région, causé par la culture itinérante sur brûlis et l’expansion des plantations agro-industrielles, la connaissance de la faune chiroptérologique régionale est impérative, car ces informations peuvent servir de base à l’élaboration de futures stratégies de gestion et de conservation.


Mots-clés :

Afrique de l'Ouest, mammifères, biodiversité, conservation, écologie, richesse spécifique

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