
Nous avons récemment affirmé que l’Article 23.9 du Code ne pouvait être employé pour valider le nomen Hyla prasina Burmeister, 1856 contre son synonyme antérieur Hyla quoyi Bory de Saint-Vincent, 1828, mais deux équipes d’auteurs ont montré que cette déclaration était erronée. La différence entre les analyses est due à la considérable incomplétude de la base de données Web of Science. Ce cas suggère que le plus grand soin devrait être apporté à toute recherche de références dans les bases de données scientifiques et bibliographiques, notamment si le recours à l’Article 23.9 est envisagé. Nous sommes d’accord que le nomen Hyla prasina devrait être maintenu pour cette espèce, ce qui pourrait requérir l’intervention de la Commission faisant usage de ses pleins pouvoirs. Ce cas inhabituel nous amène à proposer des commentaires sur l’emploi des bases de données taxonomiques et bibliographiques, ainsi que des modifications concernant l’Article 23.9 du Code.
Bases de données, usage, homonymes et synonymes plus anciens et plus récents, automaticité nomenclaturale, amélioration du Code