Une analyse phylogénétique portant sur 12 taxons décrits par 31 caractères aboutit à un seul arbre de parcimonie maximale. La topologie de cet arbre soutient l’hypothèse de monophylie des genres de Goniasteridae Iconaster et Glyphodiscus. Quatre nouvelles espèces sont décrites : Glyphodiscus magnificus n. sp., G. pentagonalis n. sp., Iconaster uchelbeluuensis n. sp., et I. vanuatuensis n. sp. et deux espèces sont mises en synonymie. Au moins trois espèces du genre Iconaster semblent avoir colonisé des milieux peu profonds à partir d’un ancêtre vivant en eaux profondes. Des corpuscules vitreux, similaires aux « photorécepteurs » des ophiures et de certains Goniasteridae, sont aussi présents dans le clade peu profond Iconaster. Les corps vitreux sont le plus souvent absents des taxons plus profonds appartenant au groupe frère et aux extragroupes. Ces résultats suggèrent que la présence des corps vitreux est liée à la zone photique ou à l’occupation de milieux peu profonds. Les distributions géographiques connues indiquent que la diversification des genres Iconaster et Glyphodiscus est limitée aux régions centrales et méridionales du Pacifique.
Echinodermata, Asteroidea, Valvatida, Goniasteridae, Iconaster, Glyphodiscus, morphologie, « onshore-offshore », eaux profondes, évolution, nouvelles espèces.