
Les éponges biosynthétisent des métabolites secondaires originaux d’un grand intérêt pharmacologique, tout particulièrement dans le domaine de la chimiothérapie anticancéreuse. Le rôle joué par des micro-organismes symbiotes dans la biosynthèse de certains de ces métabolites secondaires fait l’objet de recherches intensives en raison de la possibilité ainsi offerte d’obtenir ces métabolites, de structure souvent complexe, par voie biotechnologique. Certains métabolites d’éponges, toxiques, antimicrobiens, répulsifs, sont trouvés dans d’autres organismes marins et particulièrement les mollusques. Certains mollusques dépourvus de coquilles consomment des éponges, souvent une espèce spécifique, et utilisent les métabolites élaborés par leur hôte pour leur propre défense. Cela montre les relations étroites existant entre les organismes marins et les difficultés rencontrées pour établir quels organismes produisent réellement les produits naturels d’origine marine.
Porifera, antitumoral, antiviral, VIH, cytotoxique, antimicrobien, immunosuppresseur, anti-inflammatoire, micro-organismes associés, prédateurs.