Hanseniella colombiana n.sp. possède, comme H. ivorensis Juberthie-Jupeau et Kehe, 1978, une paire de macrochètes aux tergites II, III, IV, VI, VII et IX. Elle diffère de H. ivorensis par les caractères des antennes, des pattes et des filières, mais présente comme cette dernière des caractères sexuels secondaires portés par le mâle. Ce sont les deux seules espèces dont les sclérites coxaux antérieurs portent des soies très larges tronquées à l'extrémité, sur les segments 5 et 6 chez H. ivorensis et sur les segments 4, 5 et 6 chez H. colombiana. L'origine des deux espèces à partir d'une souche commune américaine est discutée. Le nombre d'appendices régénérés, anormalement élevé chez les exemplaires examinés, laisse supposer la présence d'un prédateur actif.
Hanseniella colombiana n.sp., Myriapoda, Symphyla, Ananas, Colombie, régénération.