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Les enjeux de conservation d’Eryngium viviparum J.Gay, synthèse des connaissances et nouveaux apports scientifiques

Pauline RASCLE, Sébastien GALLET, Frédéric BIORET, Erwan GLEMAREC, Yvon GUILLEVIC & Sylvie MAGNANON

fr Naturae 2017 (8) - Pages 1-9

Publié le 31 mai 2017

Eryngium viviparum J.Gay (Apiaceae Lindl.) est une espèce pionnière endémique de la région ibéro-armoricaine, qui se développe dans les pelouses oligotrophes inondées temporairement. Cette espèce figure parmi les plantes les plus menacées au niveau national, voire européen, et est classée « en danger » dans de nombreux documents. Suite à la disparition d’une grande partie de ses stations historiques, l’espèce ne subsiste plus, en France, que dans une ultime station, à Belz (Morbihan), où une gestion favorable est réalisée. Par ailleurs, elle est également connue dans quelques localités au nord-ouest de la péninsule Ibérique. En plus d’un grand isolement géographique, la surface d’occupation très réduite (< 1000 m2) du Panicaut vivipare à Belz, renforce la vulnérabilité de l’espèce et rend son état de conservation d’autant plus préoccupant, en dépit des mesures de protection et de gestion de la population mises en place depuis les années 1990. En vue d’améliorer l’état de conservation ­d’Eryngium viviparum en France, un programme de conservation a été mis en place dans le cadre du « plan national d’actions (PNA) en faveur du Panicaut vivipare ». Ce programme nécessite l’apport de travaux scientifiques et la réalisation d’une thèse de doctorat est apparue comme un élément ­pertinent pour leur mise en œuvre.


Mots-clés :

Biologie de la conservation, programme de conservation, plan national d'actions, Bretagne.

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