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Ecophysiology and saprophytic ability of Trichoderma spp.

S. LUPO, J. DUPONT & Lina BETTUCCI

en Cryptogamie, Mycologie 23 (1) - Pages 71-80

Publié le 29 mars 2002

Écophysiologie et capacité saprophytique de Trichoderma spp.

L’existence d’interactions mycéliennes entre Sclerotium rolfsii et plusieurs souches de Trichoderma a été mise en évidence au cours de travaux antérieurs de même que l’activité antagoniste des trichorzianines produites par certaines souches. L’objectif du travail présenté dans cet article était de caractériser certaines propriétés écophysiologiques de ces souches et d’évaluer leur aptitude saprophytique. Ainsi, l’influence de différentes activités en eau du substrat, l’aptitude à se développer et à dégrader la cellulose et l’activité inhibitrice des métabolites diffusibles produits ont été évaluées. Plus la disponibilité en eau du substrat est réduite, plus la croissance est affectée. Ce n’est qu’à cp = -0.138 Mpa qu’une différence de croissance est observée entre la majorité des souches de T. hamatum et celles des deux autres espèces testées T. harzianum et T. koningii. Malgré cela il n’a pas été possible de distinguer les espèces en fonction de leurs exigences hydriques. L’aptitude à croître sur carboxy-méthyl cellulose (CMC) dépend des souches et non des espèces. En général, le diamètre de lyse est directement corrélé au taux de croissance. Les meilleurs taux de croissance sur CMC ont été observés chez T. hamatum et T. harzianum. La production de métabolites diffusibles par Trichoderma réduit de façon significative le taux de croissance et la différenciation de sclérotes chez S. rolfsii. Les meilleurs résultats ont été observés avec T. koningii. Les différentes aptitudes mises en évidence chez certaines souches permettent d’envisager leur utilisation pour le contrôle biologique.


Mots-clés :

Métabolites diffusibles, potentiel hydrique, activité cellulolytique

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