L’île d’Alonissos (Liadrómia) est connue par les paléobotanistes comme le gisement type de Glyptostrobus europaeus (Brongnart) Unger. Cette recherche est la première présentant de nouvelles découvertes en paléobotanique, en palynologie et sur les gastropodes de ce site fossilifère depuis 200 ans. Parmi les restes fossiles, un spécimen xylitique est étudié et identifié comme Pinuxylon alonissianum Mantzouka & Sakala, sp. nov. Ce taxon présente des affinités avec les pins de type Diploxylon (Pinus leiophylla var. chihuahuana (Engelm.) Shaw, P. arizonica Engelm., P. arizonica var. cooperi (C.E.Blanco) Farjon, P. engelmannii Carrière and P. jeffreyi Balf.) de l’Amérique centrale en particulier (Mexique : Sierra Madre occidentale et orientale, Arizona, Californie, Oregon, Sierra Nevada). C’est la première affiliation de ce genre à des pinacées fossiles en Grèce. Ce travail sur la pinède grecque révèle qu’elle est plus proche de la bioprovince d’Amérique centrale que de celle de l’Himalaya ou de l’Asie. De plus l’analyse palynologique et des mollusques associés apporte de nouvelles informations sur la couverture végétale et l’environnement de la région. Finalement, l’holotype de Glyptostrobus europaeus (Brongniart) Unger a été redécouvert dans les collections du Muséum national d’Histoire naturelle, Paris, photographié et présenté en détail pour la première fois.
Île d’Alonissos (Liadrómia), Glyptostrobus europaeus, anatomie du bois fossile, conifère, pins de type Diploxylon, espèce nouvelle