Les aspects paléoécologiques et paléogéographiques des bivalves de la Formation de l’Aguille (Coniacien-Santonien), au nord du bassin côtier gabonais, ont été analysées à partir de la coupe du « Cap Estérias ». Douze espèces de bivalves représentant neuf genres ont été identifées au niveau de cette coupe. Parmi elles, Acanthocardia cf. denticula (Baily, 1855), Aphrodina dutrugei (Coquand, 1862) et Protocardia cf. pauli (Coquand, 1862) sont signalés pour la première fois dans la région du « Cap Estérias ». Une grande partie (66,67 %) des espèces identifiées ont une large distribution géographique. Elles sont connues au Brésil, en Afrique centrale, à l’Est de la région méditerranéenne, à Madagascar, au Nigéria, au Nord-Ouest de l’Afrique, en Afrique du Sud, au sud de l’Inde et au sud de l’Europe. La faune est composée seulement des suspensivores. Ceci est l’indice de l’abondance de la nourriture en suspension. L’assemblage des bivalves est dominé par les épibiontes enfouis, ce qui indique un substratum instable et meuble. L’assemblage peut être regardé comme para autochtone.
Paléoécologie, Paléogéographie, Bassin côtier gabonais, bivalves, Cap Estérias