Une nouvelle espèce du genre Neosclerocalyptus Paula Couto, 1957 (= Sclerocalyptus Ameghino, 1891), N. gouldi n. sp. (Cingulata, Glyptodontidae, Hoplophorini), est décrit. Ce taxon nouveau vient de l’Étage Bonaériéen (Pleistocène moyen ; c. 0.4-0.13 Ma) de San Andrés de Giles, province de Buenos Aires, Argentine. Le spécimen est représenté par un crâne, une mandibule et un bouclier céphalique associés, excellent état de préservation. Les caractéristiques morphologiques qui distinguent l’espèce incluent : a) une pneumatisation et une expansion latérale des sinus fronto-nasaux moindres par rapport à N. paskoensis ; b) des processus descendants des arches maxillaires et zygomatiques très robustes et avec des dorsales marquées ; c) le tiers inférieur des processus descendants incliné de manière marquée vers le plan sagittal ; d) une inclinaison de la région crânienne pariéto-occipitale intermédiaire entre celles des formes ensénadéennes et lujanéennes ; e) des foramens infraorbitaux plus grands que chez N. paskoensis, de même longueur que ceux de N. ornatus ; et f) une région occipitale moins développée latéralement que chez N. paskoensis. Ce nouveau taxon complète la distribution chronologique du genre Neosclerocalyptus, qui, jusqu’à présent, incluait deux espèces bien caractérisées propres à l’Ensénadéen (Pleistocène inférieur : N. pseudornatus et N. ornatus) et une autre limitée au Lujanéen (Pleistocène supérieur-Holocène inférieur : N. paskoensis). L’espèce bonaériéenne, N. migoyanus, reconnue par Ameghino doit être considérée comme un nomen dubium, par son manque de caractères diagnostiques.
Xenartha, Glyptodontidae, Hoplophorini, Neosclerocalyptus gouldi n. sp., Pléistocène, Étage Bonaériéen, région pampéenne, Argentine