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Radiolarians from the cyclic Messinian diatomites of Falconara (Sicily, Italy)

Giuseppe CORTESE & Kjell R. BJØRKLUND

en Geodiversitas 21 (4) - Pages 593-624

Publié le 24 décembre 1999

Cet article est tiré de la thématique InterRad VIII, Paris/Bierville 8-13 septembre 1997

Radiolaires des sédiments messiniens à diatomées de Falconara (Sicile, Italie)

Les sédiments à diatomées de Falconara (agés de 6,93 à 6,08 millions d'années) ont une épaisseur totale d'environ 27 m. La séquence est composée de 41 paires diatomite/argile. Le dépôt de ces sédiments biosiliceux est apparemment modulé par le cycle de précession astronomique (avec une période de 21000 ans) et semble avoir eu lieu dans un bassin peu profond; les sédiments à diatomées et argileux correspondent respectivement à des périodes de bas et haut niveau marin. La composition des assemblages à radiolaires polycystines et l'abondance de ceux-ci varient beaucoup d'un cycle à l'autre, d'absent dans le cycle 2 jusqu'à plus de 142000 radiolaires/g dans le cycle 26. Les radiolaires, ainsi que les diatomées, sont généralement absents des échantillons argileux. Cependant, une argile (S11) a une concentration élevée (> 43000 radiolaires/g) et neuf autres ont une faible concentration. Nous avons compté 68 morphotypes. Les données brutes ont été soumises à une analyse factorielle en mode Q. Avec cinq facteurs, nous pouvons expliquer 83,65 % de la variance cumulée, tandis que neuf facteurs sont nécessaires pour rendre compte de 96,52 % de cette variance. Ces neufs facteurs montrent des maximums bien définis qui peuvent être utilisés pour naviguer le long du profil et pour corréler les différentes coupes. Une autre méthode permettant une bonne résolution stratigraphique pourrait être fondée sur la faune particulière à chacune de ces diatomites. Dans une étude pilote, nous avons choisi trois diatomites et nous avons comparé la composition de leurs assemblages et leur abondance en radiolaires. Le cycle 11 est dominé par Stichocorys delmontensis et Lithomitra lineata, avec des maximums à environ 50 % et 36 % respectivement. Dans le cycle 21, S. delmontensis and Botryostrobus auritus/australis sont les plus communs, avec des maximums à environ 40 % et 30 % respectivement. Pour ces deux cycles, les nassellaires forment le groupe dominant. Dans le cycle 26, Larcoidea sp., Porodiscus sp., et Spongotrochus glacialis sont les taxons dominants.


Mots-clés :

Radiolaires, Miocène, Italie, périodicité

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