Dans ce travail, j’ai réalisé un calcul théorique de la force de morsure (BF) de l’ours des cavernes, en suivant la « dry skull method », et j’y présente, pour la première fois, des données de BF sur cette espèce, qui peuvent être d’un grand intérêt pour comprendre les mécanismes qui interviennent dans les préférences trophiques de l’ours des cavernes. Dans les crânes étudiés, les mâles présentent des BF plus grandes que celles des femelles en valeurs absolues, mais plus similaires en relation avec leur masse corporelle, ce qui, en partie, compense la taille inférieure des femelles. Tout l’échantillonnage étudié présente des BF dans la carnassière supérieure, inférieures à celles des grands félins, similaires à celle calculée pour l’Ours Panda et supérieures à celle de l’Ours polaire.
Ursus spelaeus, Force de morsure, Dimorphisme sexuel, Régime herbivore