
Les minéraux ont souvent été utilises dans le cadre de la recherche de traces de vie. Il est en effet couramment admis qu’il existe une grande diversité d’organismes pouvant contrôler la formation de phases minérales et pouvant ainsi y laisser leur empreinte dans la morphologie, la chimie ou encore la structure cristallographique du produit minéral. Ici, nous illustrons les principes et les limites de cette approche à travers quelques études sur les magnétites et les carbonates biogéniques. Plutôt qu’une revue exhaustive de la littérature, ce manuscrit présente une vision personnelle des limites d’une approche empirique consistant à définir des soi-disant biosignatures et suggère d’y préférer une compréhension mécaniste plus poussée de la façon dont la vie contrôle la nucléation et la croissance des minéraux et induit ainsi d’éventuelles caractéristiques spécifiques.
Biominéralisation, Magnétite, Carbonate, Géomicrobiologie, Biosignature