Des avancées technologiques intervenues au cours des deux dernières décades ont permis d’accéder à des données sans précédent sur des échantillons biologiques. Ces données ont élargi notre compréhension des caractéristiques physiques, des processus physiologiques cellulaires et subcellulaires, ainsi que des relations évolutives au niveau de la molécule et au-delà. Les sciences paléontologiques et archéologiques se sont récemment orientées vers l’application de ces technologies à des représentants fossiles ou subfossiles d’organismes disparus. Les bénéfices de ces techniques, qui sont du domaine de multiples disciplines, sont difficiles à déchiffrer et, sans une connaissance de base du type d’information fourni par ces méthodes, leur utilité pour l’étude des fossiles peut ne pas être bien mesurée. Cet article décrit certains de ces nouveaux outils analytiques puissants, les données qu’ils permettent d’obtenir, leurs avantages et leurs limites, et comment ils peuvent être appliqués au matériel fossile pour élucider les caractéristiques d’organismes disparus et leurs environnements paléoécologiques.
Conservation de molécules, Diagenèse, Fossile, ADN ancien, Dinosaure, Spectrométrie de masse