Comptes Rendus Palevol
7 (1) - Pages 61-79Les restes humains découverts à ce jour sur le site Pléistocène inférieur de Dmanissi (Géorgie) sont abondants, bien conservés, sans trace de prédation ou de transport. Ils ont été retrouvés sur une surface réduite et correspondent au minimum à cinq individus d’Homo georgicus, d’âges répartis régulièrement entre l’adolescent et le « vieillard » de plus de 40 ans. Ces caractéristiques font penser à un groupe familial décédé subitement. Les granulométries et analyses chimiques d’une trentaine d’échantillons de la cendre volcanique de la couche VI, englobant la plupart de ces restes humains, démontrent l’unicité de cette cendre et sa position primaire. Ce téphra ne pouvant correspondre à une nuée ardente, il est probable que les Hominidés de Dmanissi ont été surpris et asphyxiés, il y a 1 810 000 ans, par des retombées de cendres volcaniques.
Dmanissi, Géorgie, Homo georgicus, éruption volcanique, Téphras, étiologie des décès, victimes du volcanisme
