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New interpretation of Laetoli footprints using an experimental approach and Procrustes analysis: Preliminary results

Christine BERGE, Xavier PENIN & Éric PELLÉ

en Comptes Rendus Palevol 5 (3-4) - Pages 561-569

Publié le 30 avril 2006

Cet article est tiré de la thématique Cent ans après Jules-Étienne Marey : aspects de la morphologie fonctionnelle aujourd'hui

Nouvelle interprétation des empreintes de pas de Laetoli utilisant l'approche expérimentale et l'analyse procuste : résultats préliminaires

Nous comparons les empreintes de pas de Laetoli (G1/35-36-37, G3/26), avec celles des humains (62 empreintes), et d'un chimpanzé marchant en bipédie (cinq empreintes). Des cameras vidéo servent à enregistrer les paramètres de la marche sur une piste d'argile molle, et la méthode procuste est utilisée pour analyser la forme des empreintes (contours et centres de pression). Comme les humains, les hominidés de Laetoli marchaient avec un espace faible entre les pieds et probablement une faible vitesse (ils freinaient avec les talons). Ils avaient conservé des caractères rappelant les grands singes (proportions et roulé du pied vers l'extérieur). Ils possédaient aussi, de façon plus marquée, des caractères de type humain (petite voûte plantaire, pression sur les métatarses, même levé des orteils). Comme les humains sur un sol mou, ils fléchissaient les orteils au contact du sol, puis se propulsaient en poussant sur les pelotes plantaires et sur les orteils (hallux et doigts latéraux fonctionnant ensemble). L'hypothèse d'orteils fléchis de façon permanente, ou repliés sous le pied, n'a pas été retenue par comparaison avec le chimpanzé.


Mots-clés :

Bipédie, Morphométrie, Laetoli, Australopithecus, Pan, Homo

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