Un intérêt soutenu a été porté à l'anomalie isotopique du carbone, qui coïncide apparemment avec la limite Permien–Trias. De nouveaux travaux montrent que la chute des valeurs isotopiques est en escalier et débute avant l'extinction en masse fini-permienne ; ils prouvent aussi l'existence de variations extrêmes de celles-ci durant le Trias inférieur, et ceci jusqu'à l'Anisien précoce. Par la suite, en même temps que la diversité augmente, ces valeurs apparaissent beaucoup plus stables. Au vu de la magnitude des variations isotopiques et des excursions de grande ampleur au Trias inférieur, les explications « catastrophistes » de relâchement massif de méthane ou d'impact sont devenues moins attractives, sans cependant pouvoir être ignorées.
Limite Permien–Trias, anomalie négative du δ13C, enregistrement isotopique du carbone