Ammonoid recovery from the Late Permian mass extinction event

Des travaux antérieurs ont montré que la diversité taxonomique des ammonoïdes avait littéralement explosé après la crise de la fin du Permien, retrouvant son niveau d'avant la crise vers la fin de l'Indusien (sous-étage Diénérien). Des analyses taxonomiques suggèrent que la restauration de ce groupe s'était effectuée plus rapidement que pour les autres faunes marines. Des analyses taxonomiques quantitatives, complétées par des données morphologiques et biogéographiques, révèlent que des dynamiques plus complexes étaient à l'œuvre lors de la reconquête. Les analyses morphologiques montrent que, chez les ammonoïdes, la restauration de la biodiversité ne fut totalement acquise qu'à partir du Spathien, voire de l'Anisien. La diversité taxonomique s'avère un outil peu fiable pour prédire la disparité au cours de la reconquête. La répartition spatiale de la diversité taxonomique et morphologique révèle, dans chaque domaine, des dynamiques homogènes. La combinaison des données taxonomiques et morphologiques avec celles de la distribution spatiale permet d'affiner les interprétations des modalités de la reconquête de la biosphère par les ammonoïdes triasiques, et indique que des facteurs écologiques non intrinsèques ont probablement contrôlé la rapidité de la reconquête.