La cuticule des plantes s’est révélée être un proxy à haute résolution des paléo-variations de la pCO2. Toutefois, la gamme des adaptations xéromorphes est plus large chez les Gymnospermes mésozoïques que chez leurs représentants actuels et ceci pourrait expliquer les différences de DS et IS entre les différents taxa d’un même assemblage fossile. Quatre principales réponses adaptatives aux pertes hydriques sont connues : réduction du rayonnement solaire, des circulations d’air asséchantes, de l’évapotranspiration et piégeage de l’eau de surface. Nous suggérons de compléter les mesures de la densité et de l’indice stomatique par des observations qualitatives des adaptations des microstructures cuticulaires.
Cuticules, Gymnospermes, Mésozoïque, adaptations, paléoclimatologie