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Découvertes de peintures dans la grotte paléolithique de Gouy (Seine-Maritime) : apport d'un éclairage inhabituel dans l'étude de l'art pariétal

Yves MARTIN

fr Comptes Rendus Palevol 3 (2) - Pages 143-156

Publié le 31 mars 2004

Sur les parois abondamment gravées de Gouy, quelques traces de couleur rouge semblaient témoigner d'un usage infime de la peinture. L'étude de ces vestiges nécessitait un procédé capable d'en faire ressortir d'éventuels contours. Après consultations, puis expérimentations infructueuses, c'est finalement dans un tout autre domaine que celui de l'étude de l'art pariétal qu'une solution s'imposa. Le procédé retenu, un éclairage (primitivement à usage biologique) est particulièrement efficace. Il est inédit en tant que moyen d'investigation dans les cavernes. Dès la première utilisation, il a révélé une ligne peinte de 1,30 m de longueur (rouge sombre). Or, aucune trace de peinture n'était connue à cet endroit précis. La section de paroi concernée était familière et publiée (pour ses gravures). Le tracé rouge n'avait jamais été discerné, ni enregistré photographiquement. Cette découverte laissa supposer que d'autres éléments peints pouvaient subsister. Ce qui se vérifia par la suite. Diverses données (extrêmement « lisibles ») sont également révélées par le même moyen.


Mots-clés :

Art pariétal, Paléolithique supérieur, peintures, étude, éclairages, Gouy

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