A new species of possible archipolypodan millipede from the Carboniferous of the Netherlands with unusually long tergites

Les millipèdes ont une longue histoire évolutive, les plus anciens fossiles présumés de Diplopoda de Blainville in Gervais, 1844 datant du Silurien et le premier fossile défini provenant de dépôts dévoniens. La phylogénie des diplopodes n’est pas encore totalement résolue, en particulier en ce qui concerne les représentants fossiles. En même temps, dès le Paléozoïque, les mille-pattes présentaient une grande variété morphologique et probablement aussi écologique. Nous décrivons ici une nouvelle espèce de mille-pattes carbonifères du Westphalien A des Pays-Bas, Lauravolsella willemeni n. gen., n. sp., un représentant possible d’Archipolypoda (†Archipolypoda Scudder, 1882). L’espèce est basée sur un seul spécimen, préservé avec une partie et une contrepartie, qui montrent toutes deux une préservation tridimensionnelle. Le spécimen a des tergites inhabituellement longs, en position de vie normale couvrant la majeure partie du segment suivant. Ces longs tergites auraient pu être utiles lors de l’enrôlement défensif. Chez les millipèdes existants, l’enroulement est généralement facilité par des zones plus souples entre les sternites, permettant un certain degré de compression ventrale. Dans le nouveau fossile, les sternites sclérosés occupent toute la longueur de la face ventrale du segment, ne permettant aucun type de compression. Le nouveau fossile démontre donc une autre solution pour les défis mécaniques lors de l’enroulement et augmente la diversité morphologique des millipèdes du Carbonifère.