L’orge (Hordeum vulgare L.) est l’une des principales céréales domestiquées par l’homme. C’est pour cette raison que des graines d’orge ont été retrouvées sur de nombreux sites archéologiques et que depuis la seconde moitié du xixe siècle, ces graines sont disponibles dans de multiples collections de référence. Il y a une centaine d’années, des échantillons ont été collectés en Érythrée et en Cyrénaïque (actuelle Libye) pour être conservés ex situ dans la collection « L’Orientale » du musée de l’Université de Naples. Les variétés actuelles d’orge, comparées aux graines archéologiques, ont été cultivées en Toscane et utilisées pour produire de la bière artisanale. Pour s’assurer de leur vitalité, les graines archéologiques et actuelles ont été hydratées à température ambiante sur boîtes de Petri préalablement stérilisées. Les structures histologiques et morphologiques ont été observées sur l’aleurone des graines archéologiques présentant des cellules vivantes. L’extraction et la purification de l’ADN issu de grains a permis la comparaison du génotype des variétés anciennes avec celui des variétés actuelles à l’aide d’un dendrogramme de similitude. Cette étude permet de décrire et de comprendre l’héritage génétique des variétés des collections de référence et de fournir une série de traits moléculaires, propre à chaque variété actuelle.
Cellules d’aleurone, DNA ancien, graines dormantes, bière d’usine, génomique nucléaire SSR, ultrastructure