
La théorie macroévolutive est abordée sous des aspects historiques, puis sous un de ses aspects plus novateurs, qui aboutit à l’élaboration d’un programme de recherche initié par différentes équipes depuis une dizaine d’années : il consiste à découpler les composantes taxinomiques (diversité) et morphologiques (disparité) de la biodiversité, lors de l’étude de ses fluctuations. Plusieurs études suggèrent des découplages temporels fréquents entre ces deux métriques au cours de l’histoire des clades. La confrontation des deux apparaît comme une démarche féconde qui a permis d’explorer en termes de patterns , mais également de processus, les fluctuations de la biodiversité à large échelle.
Macroévolution, disparité morphologique, diversité taxinomique