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Du microcosme évolutif à la théorie générale : les escargots, Steve Gould et l’évolution

Simon TILLIER

fr Comptes Rendus Palevol 2 (6-7) - Pages 435-453

Publié le 30 novembre 2003

Cet article est tiré de la thématique Les chemins de l’Évolution : sur les pas de Steven Jay Gould

Depuis 1962, les escargots des genres Poecilozonites, puis Cerion ont constitué le matériel de recherche de Stephen Jay Gould. Ils lui ont permis de mettre au point les méthodes morphométriques pour analyser la croissance des coquilles, et ont ainsi pu être à l’origine de son travail sur la relation entre ontogénie et phylogénie. Leur variation, interprétée en termes d’adaptation jusqu’au début des années 80, lui a ensuite fourni des modèles d’évolution non adaptative, souvent contingente. L’analyse de la croissance et de la variation des coquilles a permis à Gould de définir ce qu’il appelle contrainte et canalisation évolutives. Dans leur travail taxonomique, Gould et Woodruff ont mis en pratique une définition de l’espèce biologique comme l’ensemble des populations permettant la congruence maximale des caractères morphologiques, des caractères génétiques et de la répartition géographique, dont l’interfécondité potentielle est un caractère nécessaire mais pas suffisant.


Mots-clés :

Gastropoda, Gould, évolution, taxonomie, ontogénie, adaptation, équilibres ponctués, concept d’espèce

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