Les premières reconstructions de glossoptéridés ont interprété ce groupe de Gondwana comme des plantes à feuilles caduques, arborescentes, avec des feuilles et des structures reproductrices insérées sur de courtes pousses, disposées sur de longues branches. Les feuilles sont son organe le plus abondant dans les archives fossiles, mais elles se trouvent principalement isolées. La disposition des feuilles en tours ou en spirales serrées a été l’hypothèse de phyllotaxie la plus prônée. Les quelques exemples d’empreintes de feuilles conservées en liaison avec des axes correspondent principalement à des feuilles de Glossopteris Brongniart et la plupart du temps sans preuve claire du type d’insertion. Plusieurs spécimens de feuilles de Gangamopteris McCoy attachés à des axes provenant de la formation Bajo de Véliz (Carbonifère tardif–Cisuralien précoce) facilitent la reconstruction de la disposition foliaire du genre, connue à ce jour principalement à partir de feuilles isolées. Les preuves disponibles sur les nouveaux spécimens confirment une variation d’insertion hélicoïdale des feuilles bien espacée à dense sans former de véritables verticilles, et conduisent à abandonner l’idée initiale selon laquelle elles étaient principalement regroupées de manière apicale sur de courtes pousses, de la même manière que les Ginkgoales existantes.
Gangamopteris, Paléozoïque supérieur, feuilles, phyllotaxis, Gondwana, Argentine