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Provenance d’artefacts en rhyolite corse : évaluation des méthodes d’analyse géochimique

Arthur LECK, François-Xavier LE BOURDONNEC, Bernard GRATUZE, Stéphan DUBERNET, Nadia AMEZIANE-FEDERZONI, Céline S. BRESSY-LEANDRI, Rémy CHAPOULIE, Sylvain MAZET, Jean-Michel BONTEMPI, Nathalie MARINI, Maxime REMICOURT & Thomas PERRIN

fr Comptes Rendus Palevol 17 (3) - Pages 220-232

Publié le 30 avril 2018

L’analyse d’artefacts en silex et en obsidienne a permis de mettre en évidence les liens qui existaient au Néolithique et au Chalcolithique entre la Corse et la Sardaigne. Cependant, on ne sait aujourd’hui que peu de choses sur les déplacements et les échanges ayant eu lieu à l’intérieur même de la Corse. Pourtant, une roche volcanique siliceuse, la rhyolite, a été exploitée en Corse et diffusée à travers tout le territoire dès le Néolithique ancien. Une seule étude d’envergure a été menée, dans le Nord de l’île, afin d’identifier par l’analyse pétrographique les gîtes de matière première de ces artefacts en rhyolite. La pétrographie étant une méthode destructive, il est difficile de l’appliquer sur de grandes séries d’objets archéologiques. Notre étude a donc consisté à rechercher des méthodes d’analyse moins invasives, basées sur la géochimie des roches, afin de mener de futures études de provenance sur ces vestiges en rhyolite. Nous avons analysé 34 échantillons géologiques provenant de quatre gisements différents, ainsi que 31 échantillons archéologiques mis au jour sur trois sites différents. La méthode EDXRF est particulièrement performante pour discriminer les sources et peut être mise en œuvre de manière non destructive pour caractériser les artefacts. Une autre méthode employée, la spectroscopie LA-ICP-MS, très peu intrusive, se heurte à des problèmes d’hétérogénéité des roches.


Mots-clés :

Néolithique, Chalcolithique, Corse, Rhyolite, Provenance de matériaux lithiques, EDXRF, LA-ICP-MS

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