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A morphometric mapping analysis of lower fourth deciduous premolar in hominoids: Implications for phylogenetic relationship between Nakalipithecus and Ouranopithecus

Wataru MORITA, Naoki MORIMOTO, Yutaka KUNIMATSU, Arnaud MAZURIER, Clément ZANOLLI & Masato NAKATSUKASA

en Comptes Rendus Palevol 16 (5-6) - Pages 655-669

Publié le 30 septembre 2017

Cet article est tiré de la thématique Biomécanique, anatomie virtuelle et morphologie structurale interne des hominines : de la tête aux pieds. Un hommage à Laurent Puymerail

Analyse par cartographie morphométrique de la quatrième prémolaire déciduale inférieure chez les hominoïdes : implications pour les relations phylogénétiques entre Nakalipithecus et Ouranopithecus

Afin de mieux comprendre l’histoire évolutive des humains et des grands singes, il est essentiel de caractériser la signature morphologique des hominoïdes africains et eurasiatiques durant le Miocène. Parmi les hominoïdes miocènes, Nakalipithecus et Ouranopithecus ont un rôle crucial en raison de leur existence à des dates similaires sur des continents différents. Nous quantifions ici la morphologie interne de la quatrième prémolaire déciduale inférieure (dp4) des hominoïdes actuels et éteints par des méthodes de cartographie morphométrique et nous examinons les relations phylogénétiques entre ces deux taxons. Nos données suggèrent que les grands singes du Miocène supérieur initial présentent des caractéristiques primitives en général, tandis que les grands singes actuels et les humains montrent des états plus dérivés. Alors que Nakalipithecus et Ouranopithecus partagent un certain degré de similarité morphologique de leur dp4, la dp4 de Nakalipithecus préserve des caractéristiques primitives, tandis que celle d’Ouranopithecus montre des traits plus dérivés. Une continuité phénotypique parmi les fossiles de grands singes africains du Miocène au Plio-Pléistocène semble être compatible avec une origine africaine des grands singes africains et des humains (AAH). Nos résultats suggèrent également que Nakalipithecus pourrait avoir appartenu à la lignée à partir de laquelle celle d’Ouranopithecus et de l’ancêtre commun AAH proviennent.


Mots-clés :

Miocène, Evolution des hominoïdes, Micro-CT, Morphométrie 3D

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