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Is the deciduous/permanent molar enamel thickness ratio a taxon-specific indicator in extant and extinct hominids?

Clément ZANOLLI, Priscilla BAYLE, Luca BONDIOLI, M. Christopher DEAN, Mona LE LUYER, Arnaud MAZURIER, Wataru MORITA & Roberto MACCHIARELLI

en Comptes Rendus Palevol 16 (5-6) - Pages 702-714

Publié le 30 septembre 2017

Cet article est tiré de la thématique Biomécanique, anatomie virtuelle et morphologie structurale interne des hominines : de la tête aux pieds. Un hommage à Laurent Puymerail

Le rapport d’épaisseur de l’émail des molaires déciduales/permanentes est-il un indicateur taxinomique chez les hominidés actuels et fossiles ?

Chez les primates, le patron de variation d’épaisseur de l’émail est issu d’un compromis évolutif entre contraintes fonctionnelles/adaptatives (écologiques) et mécanismes de contrôle morphogénétique. La majorité des études portant sur l’épaisseur de l’émail des primates concerne les dents permanentes, tandis que le degré de covariation de distribution d’épaisseur de l’émail entre les équivalents déciduaux et permanents reste encore méconnu. Dans cette étude préliminaire, nous explorons le degré de covariation des proportions d’émail entre 25 paires de dm2 et M1 mandibulaires de neuf hominidés actuels et fossiles en élaborant un « indice diphyodonte d’épaisseur de l’émail latéral ». Les résultats ne montrent pas un signal évident, mais suggèrent plutôt des modèles complexes résultant probablement de l’influence d’interactions entre des facteurs variés. De futures recherches sur le sujet devraient tester le degré de congruence du « signal diphyodonte » entre les dents antérieures et post-canines, ainsi qu’entre l’émail et la topographie de la jonction émail–dentine.


Mots-clés :

Émail, Dm2, M1, « Indice diphyodonte », Hominidés

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