Un changement climatique, de plus humide à moins humide, très bien démontré pour la première fois dès les années 1970 dans les récoltes de l’expédition internationale de l’Omo en Éthiopie (et confirmé partout depuis), a déclenché, aux alentours de 3 millions d’années, le processus d’adaptation aux changements consécutifs de l’environnement de tous les Vertébrés (notamment des écosystèmes présents dans les régions centre, est et sud de l’Afrique tropicale, auréolant le noyau équatorial de forêt dense). Les Homininés, qui font évidemment partie de ces écosystèmes, n’y ont pas échappé et ont trouvé au moins cinq parades (sans doute six) à ce changement, en « jouant » sur leur taille (carrure), leur alimentation, leur locomotion, leur système nerveux central. Comme chaque fois en de telles circonstances, la nature brode autour du même thème, en opposant des réponses souvent comparables, mais jamais semblables. Le genre humain, dans toutes ses caractéristiques, est alors, comme tous ses contemporains Vertébrés et Homininés, un exemple, parmi d’autres, d’une adaptation rendue nécessaire par un changement climatique et environnemental.
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