Accueil

Scales, Enamel, Cosmine, Ganoine, and Early Osteichthyans

Hans-Peter SCHULTZE

en Comptes Rendus Palevol 15 (1-2) - Pages 83-102

Publié le 31 janvier 2016

Cet article est tiré de la thématique Progrès récents en paléohistologie : un hommage à une génération de paléohistologistes français

Écailles, émail, cosmine, ganoïne et premiers ostéichthyens

La ganoïne est un émail différent de l’émail « vrai ». Les cristallites s’y terminent au centre de la projection des cellules épidermiques sur la surface de la ganoïne. Au contraire, l’émail « vrai » conserve la trace des bords des cellules épidermiques hexagonales. La cosmine est une combinaison d’un tissu (émail « vrai » et dentine) et d’une structure (le système pores–canaux). Le système pores–canaux s’ouvre en un arrangement régulier à la surface de l’écaille et possède un réseau de canaux horizontaux (canaux en réseau). La cosmine est limitée aux sarcoptérygiens, éventuellement plus dérivés que les actinistiens et onychodontes, la ganoïne aux actinoptérygiens. Les écailles des actinoptérygiens possèdent un tenon articulaire étroit, un angle antéro-dorsal prononcé et de la ganoïne à émail soit recouvrant, soit pluristratifié, tandis que les écailles de sarcoptérygiens ont un tenon articulaire à large embase, pas d’angle antéro-dorsal prononcé, sauf deux exceptions, mais parfois une extension antéro-ventrale et de la cosmine. Les genres Andreolepis, Dialipina, Naxilepis, Terenolepis, Ligulalepis et Orvikuina sont des actinoptérygiens d’après les caractères de leurs écailles. En outre, Guiya, Meemania, Achoania et Psarolepis présentent des traits d’actinoptérygiens. D’après les caractères de ses écailles, Lophosteus est un ostéichthyen souche.


Mots-clés :

Vertébrés, Ostéichthyens souche, Actinoptérygiens, Sarcoptérygiens, Écailles, Morphologie, Histologie

Télécharger l'article complet au format PDF Commander une version imprimée