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Bone histology, microanatomy, and growth of the nothosauroid Simosaurus gaillardoti (Sauropterygia) from the Upper Muschelkalk of southern Germany/Baden-Württemberg

Nicole KLEIN & Eva Maria GRIEBELER

en Comptes Rendus Palevol 15 (1-2) - Pages 142-162

Publié le 31 janvier 2016

Cet article est tiré de la thématique Progrès récents en paléohistologie : un hommage à une génération de paléohistologistes français

Histologie, microanatomie et croissance osseuses chez le nothosauridé Simosaurus gaillardoti (Sauropterygia) du Muschelkalk supérieur d’Allemagne orientale/Bade-Wurtemberg

Simosaurus gaillardoti était un grand éosauroptérygien (Sauropterygia), groupe de divers reptiles marins diapsidés. Son occurrence se corrèle avec les phases de transgression dans le Bassin germanique, et une étude morphologique antérieure a permis de formuler l’hypothèse que Simosaurus pouvait nager de façon prolongée. L’analyse microanatomique de cinq os longs révèle des différences fonctionnelles entre l’humérus et le fémur, mais ne confirme pas une capacité de nage prolongée chez Simosaurus. Ce dernier a certaines capacités de nage active, mais, sur la base de la microanatomie, c’est un nageur moins efficace que les nothosaures vivant à la même époque. Simosaurus grandit avec un tissu osseux grossier à fibres parallèles, bien vascularisé. Les marques de croissance apparaissent sous forme de larges zones ou de minces annuli. Deux spécimens présentent un système fondamental externe dans leur cortex extérieur. Pour trois échantillons, le modèle logistique de croissance décrit au mieux la croissance chez Simosaurus. Les âges de mort estimés sont compris entre 7 et 13 ans, les masses asymptotiques sont comprises entre 113 et 129 kg et sont atteintes au bout de 10 à 20 ans. Les taux de croissance maximaux sont de 44 à 69 g par jour, plus élevés que chez des reptiles de même taille, tels Varanus komodoensis, Alligator mississippiensis et Caretta caretta, mais sont encore compatibles avec la variabilité observée chez les reptiles vivants. La croissance de l’un des fémurs suit le modèle de von Bertalanffy, mais la fiabilité biologique du modèle pose question, en raison d’une masse à l’éclosion importante et non réaliste.


Mots-clés :

Os grossier à fibres parallèles, Modèles de croissance, Taux de croissance, Données sur l’histoire de vie

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