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On the olfactory apparatus in the Miocene odontocete Squalodon sp. (Squalodontidae)

Stephen J. GODFREY

en Comptes Rendus Palevol 12 (7-8) - Pages 519-530

Publié le 31 décembre 2013

Cet article est tiré de la thématique Un hommage à Robert R. Reisz

À propos de l’appareil olfactif de l’Odotoncète miocène Squalodon sp. (Squalodontidae)

La plupart des Odontocètes vivants semblent être anosmatiques. Cependant, certains Odotoncètes miocènes, incluant un crâne brisé attribué à Squalodon sp. (formation Calvert, Calvert Cliffs, Maryland, États-Unis), conservent des traits olfactifs associés à un sens de l’odorat bien développé : méats nasaux dorsaux, ethmoturbinaux dans les cavités olfactives, plaque perforée criblée et chambre bulbaire. Chez le Squamodon sp., la surface à l’intérieur des cavités olfactives (c’est-à-dire recouvertes, chez les animaux en vie, par les épithéliums sensoriels olfactifs) est de 5367 mm2 et la surface occupée par les bulbes olfactifs (i.e. la surface de l’ethmoïde) est de 769,8 mm2. Chez la plupart des mammifères, la surface de l’épithélium olfactif est environ 16 fois plus grande que celle de l’ethmoïde. La surface recouverte par l’épithélium olfactif dans l’échantillon CMM-V-2287 n’est que sept fois plus grande que celle de l’ethmoïde, moins de la moitié de cette surface chez les Mammifères typiques. Pendant le Miocène, la plupart des Odotoncètes perdent de manière variable les éléments indicatifs d’une capacité osmatique. Peut-être le biosonar a-t-il surpassé l’efficacité des signaux olfactifs pendant la prédation et les interactions sociales, parentales et sexuelles, rendant ces derniers redondants.


Mots-clés :

Squalodontidés, Odontocètes, Olfaction, Miocène, Formation Calvert, Ethmoturbinés

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