La paléontologie linguistique permet l’identification de deux familles de communautés linguistiques, dont les ancêtres sont vraisemblablement les cultivateurs originaux du riz asiatique, c’est-à-dire le hmong-mien et l’austroasiatique. Selon le modèle de 2009, les anciens hmong-miens furent identifiés comme les domesticateurs primaires du riz asiatique, et les anciens austroasiatiques comme les domesticateurs secondaires. Des recherches génétiques récentes aboutissent à une modification de ce modèle de la domestication du riz, mais ne permettent pas encore d’identifier le site géographique de l’origine de la riziculture. En même temps, le site géographique exact du berceau de la famille austroasiatique reste contesté. Des preuves linguistiques non liées à la riziculture sont présentées pour appuyer l’hypothèse d’un berceau méridional de l’austroasiatique quelque part sur le littoral du golfe du Bengale. Les implications des nouvelles recherches génétiques sur le riz asiatique sont discutées, les données dans le domaine de la paléontologie linguistique sont réexaminées, et un problème persistant portant sur l’archéologie de la riziculture est expliqué.
Identité ethnolinguistique, Riz, Asie