
Une analyse cladistique fondée sur la morphologie des molaires supérieures est proposée. Il s'agit des relations basales des ongulés (condylarthres du Crétacé Supérieur/Paléocène) vues dans le contexte phylogénétique plus large des placentaires. Après avoir utilisé l'option ie* du logiciel Hennig86 et appliqué la pondération successive pour un échantillon de 19 taxons et 23 caractères, un arbre complètement résolu avec 18 composants émerge comme résultat. Sous annotation parenthetiques les relations phylogénétiques obtenues sont les suivantes : (Pappotherium (Prokennalestes (Bobolestes (Kennalestes (Cimolestes (Prototomus (Miacis (Proviverra (Zalambdalestes (Leptictis (Scenopagus ((Paramys and Eosigale) (Purgatorius and Palaechthon)) (Oxyprimus (Dysnoetodon (Protungulatum and Mimatuta)))))))))))))). Bien qu'il soit discutable que certains condylarthres basaux apparaissent comme groupes souches propres aux ongulés, les résultats de cette étude appuient la monophylie des ongulés. Le taxon Ungulata est compris comme membre d'un grand clade, ici nommé Megaordre Herbotheria qui comprend les Anagalida (sensu Stucky & Mckenna 1993 ; et representé par les rongeurs et anagalidés), les Archonta (représentés par les plésiadapiformes) et les Ungulata (représentés par quatre condylarthres basaux). Une série d'autres analyses de parcimonie est également présentée, mais aucun des résultats obtenus n'est en contradiction avec celui représenté dans l'annotation parenthétique.
Crétacé/Paleocène, placentaires, ongulés et morphologie des molaires supérieures, analyse de parcimonie