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Sauvages et domestiques : les restes animaux dans les sépultures monumentales normandes du Néolithique

Rose-Marie ARBOGAST, Jean DESLOGES & Antoine CHANCEREL

fr Anthropozoologica 35 - Pages 17-28

Publié le 01 juillet 2002

Qu'il s'agisse d'éléments de parure sur matière dure animale (ivoire, dents, os), de squelettes (plus ou moins complets, en connexion ou disloqués) ou d'éléments isolés, les restes osseux d'animaux se trouvent fréquemment associés au mobilier des sépultures mégalithiques du Néolithique du nord de la France. L'étude des vestiges osseux d'animaux de plusieurs monuments funéraires et de sépultures collectives sous tumulus de Basse-Normandie, qui comptent parmi les plus anciennes manifestations de l'architecture funéraire mégalithique du nord de la France, révèle une évolution marquée de la place des animaux dans la composition des mobiliers funéraires. Les dépôts de quartiers, voire de carcasses complètes d'animaux domestiques, attestés dans plusieurs sépultures sous tertre allongé datées du Néolithique moyen I, sont en effet relayés par une évocation plus symbolique des animaux, à travers des éléments de parure ou des pièces d'outillage sur des supports d'origine exclusivement sauvages, plutôt caractéristiques des sépultures collectives du Néolithique moyen II.


Mots-clés :

Néolithique, sépultures mégalithiques, restes animaux.

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