L'étude paléoparasitologique du site néolithique lacustre de Chalain a porté sur des coprolithes qui ont livré de nombreuses formes de résistance (œufs) d'helminthes. La présence in situ de ces éléments parasitaires atteste du développement de plusieurs parasitoses directement liées aux habitudes alimentaires : ichtyophagie (Diphyllobothrium), créatophagie (Taenia), phytophagie (Fasciola). La transmission de ces parasitoses était favorisée par le mode de préparation des repas et une hygiène insuffisante. Le cycle biologique des différentes formes parasitaires reconnues est discuté. L'hypothèse d'hôtes différents au Néolithique dans certains cycles biologiques est avancée.
Paléoparasitologie, Néolithique, lacustre, coprolithe, alimentation, France.