Les fouilles de la Grotta Romanelli (Pouilles, Italie) ont permis l'exploration des niveaux du Paléolithique moyen à ceux de l'Epigravettien final. L'étude de la faune concerne uniquement les niveaux épigravettiens. Parmi les Mammifères, Bos primigenius, Cervus elaphus et Equus (Asinus) hydruntinus sont les espèces les plus représentées. Vulpes vulpes est dominant chez les Carnivores, tandis que le nombre de Mustélidés est très faible. L'avifaune est la mieux représentée; on y relève, en particulier, la présence d'espèces arctiques et subarctiques qui fournissent des indicateurs paléoécologiques et paléoclimatiques. L'étude des traces de boucherie et d'exploitation a été effectuée seulement sur les restes d'aurochs, de cerf et d'âne. L'échantillon étudié est composé en grande partie de dents, fait dû à la mauvaise conservation du crâne. Un certain nombre de restes osseux présentent des stries produites par un instrument lithique. On peut les attribuer à différentes actions telles que la désarticulation, la décarnisation et l'écorchage. On note sur plusieurs fragments les points d'impact de percuteur, indicateurs de fractures intentionnelles afin d'extraire la moelle.
Italie, Paléolithique supérieur, analyse faunique, représentation des parties anatomiques, fracture intentionnelle.