
Parmi les sites les plus importants du Paléolithique en Italie méridionale, la Grotta Romanelli présente une stratigraphie allant du Paléolithique moyen à l'Epigravettien final. La macrofaune des niveaux épigravettiens est constituée principalement de mammifères (Cervus elaphus, Equus hydruntinus, Bos primigenius), de carnivores et d'oiseaux; on note parmi ces derniers la présence d'espèces arctiques. L'analyse que nous présentons ici a été effectuée sur 5000 restes, attribués au renard, provenant des niveaux épigravettiens. L'étude biométrique faite sur 2300 des restes osseux présentant une meilleure conservation, nous permet de les attribuer, en grande partie, à Vulpes vulpes. Les données qui ne correspondent pas au domaine de variabilité du renard commun ont été comparées à celui du renard polaire (Alopex lagopus). L'étude des parties anatomiques et des traces de boucherie permet de reconstruire les différents stades de la chaîne opératoire de l'exploitation de la carcasse ( écorchage, découpe, décarnisation) et de l'exploitation de l'os.
Italie, Paléolithique supérieur, Vulpes vulpes, Alopex lagopus, analyse faunique, boucherie.