Au premier siècle avant notre ère, des parties d'animaux sont déposées dans les sépultures, directement ou après un passage sur le bûcher. La nécropole de Lamadelaine, au Luxembourg, offre l'occasion d'étudier les règles de choix des animaux, des quartiers de viande et les modalités de dépôt à partir d'une cinquantaine de sépultures contenant des offrandes animales très bien conservées. Le porc est au centre du dispositif, non seulement par ses effectifs, mais aussi par la place qu'il occupe dans les fosses. La position des ossements et les traces de découpe montrent que certains quartiers ont été désarticulés, avant d'être reconstitués lors du dépôt. Ces pratiques concernent également le chien et le coq. La position des quartiers dans les fosses permet de définir un cercle intérieur où l'on trouve le porc, le coq et le chien, puis une couronne périphérique avec le bœuf et les caprines ; quant au cheval il est souvent à l'extérieur de la fosse, avec des restes non comestibles.
Offrandes animales, Sépultures, Deuxième Âge du Fer, Lamadelaine, Luxembourg, Trace de découpe, Archéozoologie, Répartition, Espace funéraire.